La Direction nationale des impôts du Sud indique que si un défunt a fait des dons à ses enfants dans les deux ans précédant son décès, la valeur de ces dons doit être incluse dans le total de la succession pour la déclaration fiscale. Bien que ces dons puissent ne pas dépasser le montant d'exemption annuel, évitant ainsi l'impôt sur les donations, ils doivent tout de même être déclarés dans le total de la succession lors de la déclaration de l'impôt sur les successions.

Selon l'article 15 de la loi sur les successions, tout don fait à un conjoint et à des parents directs dans les deux ans précédant le décès, que l'impôt sur les dons ait été appliqué ou non, doit être inclus dans le total de la succession pour le calcul de l'impôt sur les successions. Par exemple, si M. A a fait un don de 2,2 millions de TWD à son fils par virement bancaire le 2 mars 2023, et que ce montant n'a pas dépassé le seuil d'exemption de 2,44 millions de TWD, il ne sera pas tenu de déclarer ou de payer l'impôt sur les dons cette année-là. Cependant, si M. A décède en 2024, le don mentionné sera inclus lorsque les héritiers déclareront l'impôt sur les successions.

La direction fiscale rappelle aux contribuables de prêter attention à tout don fait aux conjoints ou aux héritiers directs au cours des deux années précédant le décès et de les inclure dans le total de la succession pour éviter des pénalités pour omission de déclaration.