Le matin du 29 à l'heure de Taïwan, la Cour internationale du commerce de New York a statué contre la politique tarifaire du président Trump mise en œuvre lors du « Jour de la libération », affirmant que l'imposition de tarifs globaux sur d'autres pays sans autorisation du Congrès est un excès de pouvoir. Ce verdict est censé apaiser les tensions commerciales mondiales, entraînant une forte hausse des contrats à terme des marchés boursiers mondiaux, avec le marché boursier taïwanais augmentant de près de 250 points pour atteindre près de 21600. Les actifs refuges tels que l'or, le yen et le franc suisse ont chuté, tandis que l'indice du dollar américain a dépassé 100.

La cour a indiqué qu'en vertu de la Constitution américaine, le pouvoir exclusif de réguler le commerce extérieur appartient au Congrès, et le président ne peut pas invoquer des pouvoirs d'urgence pour des raisons de sécurité économique afin de dépasser cette autorité. C'est la première fois qu'une politique commerciale sous la présidence de Trump est annulée formellement par le judiciaire, interprétée par les observateurs comme un échec significatif parmi une série de poursuites concernant des ordres exécutifs.

Actuellement, les politiques tarifaires de Trump font face à de nombreux défis judiciaires, le procureur général de l'Oregon les qualifiant d'illégales et téméraires, causant des destructions économiques dévastatrices. En réponse, Miller, le sous-chef de cabinet de la Maison Blanche, a déclaré que des juges non élus ne devraient pas décider comment gérer les situations d'urgence nationale. Il a été rapporté que l'administration Trump se prépare à faire appel, ce qui nécessitera finalement une décision de la Cour suprême. Bien que la cour ait bloqué les tarifs de Trump, les analystes de marché mettent en garde que cette décision pourrait inciter la Maison Blanche à proposer des mesures de protection commerciales encore plus radicales, augmentant ainsi l'appétit pour le risque des investisseurs.