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La proposition du président Lai pour un fonds souverain à Taïwan : défis et opportunités

La proposition du président Lai pour un fonds souverain à Taïwan : défis et opportunités

Lors de son discours pour le premier anniversaire de sa prise de fonction, le président Lai Ching-te a proposé la politique du 'Fonds souverain de Taïwan', suscitant de vives discussions. Un fonds souverain national peut être comparé à une machine de rêve : s'il est bien géré, il peut créer d'importants avantages et renforcer la position stratégique du pays, mais un mauvais design pourrait le transformer en un outil au service des intérêts politiques.

Le président Lai a souligné que l'établissement du fonds souverain doit respecter quatre principes : 'confiance de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, transparence financière, équipe professionnelle et création de croissance à long terme.' Bien que l'expression 'appeler Buffett pour le gérer' ne soit qu'une métaphore, elle comporte des implications significatives.

Après des décennies de discussion, le concept d'un fonds souverain taïwanais est soudainement devenu le point focal du discours anniversaire de Lai. Les décisions politiques majeures suivent généralement des discussions à travers des think tanks, mais le président Lai a annoncé directement l'initiative, montrant ainsi son style de leadership fort.

Un fonds souverain réussi nécessite des ressources financières stables. Bien que l'ancien gouverneur de la banque centrale, Peng Huai-nan, ait insisté sur le fait que les réserves de change ne devraient pas être utilisées sans compensation, la réalité est que le secteur bancaire taïwanais est bien capitalisé. Le gouvernement doit prouver que les avantages de l'utilisation de ces fonds l'emportent sur les risques.

Enfin, la construction d'une équipe professionnelle internationale est cruciale. L'acceptation sociale des gestionnaires professionnels bien rémunérés à Taïwan est essentielle. Les pays qui gèrent avec succès des fonds souverains adoptent généralement des structures de salaires conformes aux normes internationales ; il est donc impératif d'établir des limites claires entre l'interférence politique et les décisions d'investissement professionnelles.